
1924, la naissance du prick-test : Grant & Lewis
Le scratch test de Blackwell était proposé depuis un demi-siècle et si la technique novatrice avait révolutionné son temps, les médecins étaient insatisfaits de la reproductibilité de celui-ci. Il a également été reproché à la technique de laisser parfois des zones dépigmentées [1]
En 1915, c’est au tour de Robert Anderson Cooke de proposer la méthode de l’intradermoréaction (IDR) avec des extraits de pollen pour détecter une sensibilisation. Mais l’intradermoréaction est elle aussi un geste technique plus ou moins bien réussi : la profondeur de pénétration, le volume injecté… autant de variables qui en font un test souvent trop sensible et pas assez spécifique. La technique de l’intradermoréaction, IDR, reste aujourd’hui utilisée dans le cadre des tests médicamenteux et des venins.
En 1924, Lewis & Grant proposent une méthode intermédiaire, avec une procédure, entre le scratch test et l’intradermoréaction, le prick-test.
- Il s’agit de traverser une goutte posée sur la peau avec une aiguille à IDR tenue entre deux doigts
- Effectuée sur le bras, l’avant-bras ou le dos,
- Avec une distance minimale de 2 centimètres entre les tests.
- Possibilité de délipider la zone cutanée, avec de l’alcool par exemple, avant de commencer les tests.
- Éviter les endroits où la peau est lésée
Le prick-test est désormais accompagné d’une procédure qui doit le rendre plus reproductible.